Activités physiques et le SOMMEIL

Publié le 27 Février 2012

De nombreuses études sur la présence ou l’absence d’activité physique au quotidien ont donné lieu à plusieurs conclusions



L’absence d’activité physique entraîne :

•    Sédentarisation
•    Diminution de la qualité et de la quantité de sommeil
•    Diminution de l’envie de se dépenser physiquement
•    Diminution de la vigilance à l’état de veille
•    Mise en place d’un cercle vicieux menant à l’insomnie
•    Problèmes de mémoire et de concentration
•    Maux de tête, douleurs musculaires

 

À l’inverse, une activité physique régulière implique :

•    Endormissement plus rapide
•    Réveils nocturnes moins fréquents
•    Augmentation du sommeil à ondes lentes (le plus récupérateur)
•    Stades et cycles de sommeil plus réguliers
•    Augmentation de la durée de sommeil
•    Augmentation de la vigilance diurne

 

Des études montrent que la pratique régulière d’activité physique (1h à 1h30 d’activité 3 fois par semaine pendant 4 mois) suffit à améliorer la qualité du sommeil, la vigilance diurne et les performances aux tests cognitifs et psychomoteurs.

L' activité physique est recommandée pour tous afin optimiser un sommeil de qualité et tout particulièrement chez les jeunes et les personnes âgées.

 



En effet, environ 20 % des personnes de plus de 65 ans souffrent de troubles du sommeil qui retentissent sur leurs activités diurnes et sur leur qualité de vie. On dit pourtant du sommeil qu’il est « le mécanisme naturel de rajeunissement »
.
De la qualité de vos nuits dépend celle de vos jours : environ 40 % des sujets de plus de 75 ans se plaignent de leur sommeil.

Avec l’âge, le rythme veille-sommeil change, en se traduisant par une modification de la répartition du sommeil sur 24 heures : à partir de 60 ans, nous dormons moins longtemps la nuit et nous nous octroyons des siestes dans la journée (surtout après 70 ans).


On assiste également à une augmentation de fréquence des troubles du sommeil : apnées du sommeil, insomnies, syndrome des jambes sans repos, et à une augmentation du nombre et de la durée des éveils nocturnes.

Un sommeil de mauvaise qualité et l’installation d’insomnies chroniques ont des effets néfastes sur les fonctions cognitives, l’humeur, la qualité de vie, et plus généralement la santé des seniors et de leur entourage.

Un mauvais matelas, une température supérieure à 19 °C dans la chambre, des siestes trop longues, l’alcool, le tabac, des repas trop riches le soir sont autant de facteurs qui nuisent à la qualité de votre sommeil.

Un bon sommeil se caractérise par des nuits d’au moins 7 h, mais pas plus de 9 h.

 


Rédigé par Valérie Dostes coaching-equilibre

Publié dans #Conseils

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